Environnement / Pollution

Sols très secs au nord et en Belgique avant le retour de la pluie

Au terme de cette première décade d'avril 2025, les sols sont particulièrement secs en surface sur le nord de la France et la Belgique.

Manque de pluie et sols très secs

La première décade du mois d’avril va s’achever sans la moindre goutte de pluie sur une grande partie de la France. Des régions centrales aux frontières allemandes, la pluie fut totalement absente depuis le début du mois. Des pluies modestes ont pu être observées dans l’ouest, vers l’Hérault ou les Alpes, laissant de maigres cumuls.

 

Cumuls de pluie en France du 1er au 10 avril 2025

Cumuls de pluie en France du 1er au 10 avril 2025 – © meteo60.fr

 

En plus du manque de pluie qui dure depuis le début du mois de mars, ces derniers temps ont été marqués par un ensoleillement très généreux sur le nord de la France et la Belgique. Pour ne rien arranger, le vent continental a souvent soufflé. Ce vent très sec contribue à assécher les sols en surface. De plus, la végétation en plein éveil puise l’eau en quantité à cette saison, amplifiant la sécheresse des sols qui atteint des niveaux très importants sur l’extrême nord et le Benelux.

 

Sécheresse des sols en surface au mercredi 9 avril 2025

Sécheresse des sols en surface au mercredi 9 avril 2025 – © windy.com

 

D’un extrême à l’autre en quelques semaines

L’exemple du Nord-Pas-de-Calais est particulièrement frappant. Alors que les sols étaient presque saturés en eau à la fin du mois de janvier, la situation s’est totalement inversée en à peine plus de deux mois. L’indice d’humidité des sols en surface atteint désormais les records bas, correspondant à une sécheresse superficielle très importante.

 

Indice d'humidité des sols dans le Nord-Pas-de-Calais de début janvier à début avril 2025

Indice d’humidité des sols dans le Nord-Pas-de-Calais de début janvier à début avril 2025 – © Météo France

 

Il est important de ne pas confondre la sécheresse superficielle, qui peut apparaître en quelques semaines seulement, avec la sécheresse souterraine (nappes phréatiques) dont l’inertie est beaucoup plus importante. Pour l’heure, le niveau des nappes reste satisfaisant, bien qu’en baisse.

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