Faible ensoleillement au nord
Si l’on se penche sur l’écart à la normale de l’ensoleillement depuis le 1er mars dernier, on constate que les trois quarts de la France sont en déficit. Seules les régions les plus méridionales atteignent la normale avec même un excédent de +10% en allant vers le Pays Basque, la côte d’Azur et le sud de la Corse. En revanche, le déficit est souvent de -10 à -20% sur tout le nord, le centre et l’est de la France, descendant même entre -20 et -30% sur les régions frontalières du nord et le Finistère.
Concrètement, les trois quarts de la France ont reçu des taux d’ensoleillement trop bas depuis le début du printemps. Du 1er mars au 11 mai, Paris n’a reçu que 305 heures de soleil alors que la normale du printemps est de 513 heures ! Avec seulement 20 jours avant la fin de la saison, il est certain que la norme printanière ne sera pas atteinte.
Fort contraste avec les printemps précédents
Il faut également préciser que les printemps précédents avaient été radicalement différents. En 2022, la France avait connu un printemps remarquablement chaud avec des taux d’ensoleillement très importants sur une large moitié nord. En 2021, le printemps fut généreusement ensoleillé avec des excédents très nets au nord-ouest. Enfin, le printemps 2020 avait enregistré un ensoleillement record sur la moitié nord de la France. Le contraste avec ce printemps 2023 est donc saisissant et vient accentuer le ressenti maussade que nous avons.
L’instabilité va rester au rendez-vous dans les prochains jours avec des taux d’ensoleillement assez médiocres dans l’ensemble. Consultez nos prévisions à 10 jours.