Le pollen de bouleau à son pic
Pour les allergiques aux pollens de bouleau, avril est généralement un mois très difficile. C’est durant celui-ci que le bouleau répand le plus de pollen avec un pic intervenant généralement observé autour de la mi-avril (avec plus ou moins d’avance selon les années). La saison des graminées, quant à elles, en est encore à ses balbutiements et les symptômes s’aggravent surtout au mois de mai.
Avec l’omniprésence des pollens de bouleau, le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) a émis une vigilance maximale sur toutes les régions du nord et de l’est de la France où le risque allergique est élevé. Ce dernier est de niveau moyen dans l’ouest de l’hexagone ainsi qu’entre le sud des Alpes et la Corse.
Pic en plein week-end de Pâques
Avec une météo souvent calme au cours de ce week-end de Pâques, nombreux seront ceux à profiter d’activités en extérieur. Pour les allergiques, il faudra donc être particulièrement vigilant car les concentrations de pollens de bouleau vont atteindre des niveaux très importants. Ce samedi 8 avril, elles seront élevées sur la quasi-totalité du pays, épargnant surtout les Alpes, la côte d’Azur et la Corse.
La situation va encore empirer pour ce dimanche 9 avril, journée de Pâques. Les chasses aux œufs se feront dans un air chargé en pollens de bouleau avec un pic attendu des régions centrales vers les frontières du nord-est. Les Alpes, la côte d’Azur, la Corse et les sommets pyrénéens échapperont à ce risque allergique.
La situation sera tout aussi délicate pour le lundi 10 avril. Cette journée du lundi de Pâques présentera encore des concentrations de pollens de bouleau très importantes, notamment sur le quart nord-est de la France. On notera une amélioration en allant vers l’océan tandis que les régions allant des alpes à la Corse resteront épargnées.
Pour plus d’informations sur les pollens et les risques allergiques associés, nous vous recommandons de consulter le site du RNSA.