Un soleil bien trop discret
Cela ne vous aura sans doute pas échappé : la météo fut capricieuse au cours de ce printemps 2024 et l’ensoleillement en a payé les frais. Seules les Pyrénées, la côte d’Azur et la Corse ont atteint les normales de saison en cumulant les mois de mars, avril et mai. À échelle nationale, le déficit d’ensoleillement est proche de -20% sur trois mois et atteint même -25 à -30% dans le quart nord-est de l’hexagone ! Le printemps 2024 figure parmi les moins ensoleillés depuis le début des relevés, dans la même veine que les printemps 2013 et 1983.
Plus concrètement, le soleil n’a brillé que 355 heures au cours du printemps à Charleville-Mézières alors que la normale est de 502 heures. À Chambéry, il n’y a eu que 380h de soleil contre 536h lors d’un printemps normal. Pour ces deux villes, le déficit sur trois mois atteint -29%. Dijon est sans doute l’une des villes les plus mal loties avec seulement 398 heures contre une normale de 570, représentant un écart de -30%.
Bien évidemment, les pluies très abondantes et le nombre de jours de pluie sensiblement plus élevé que la normale ont contribué à accentuer le ressenti maussade ce printemps 2024, qui s’est pourtant montré plus doux que la normale (+0,8°C).