Pollution aux particules cette semaine
Comme souvent lorsque l’anticyclone s’installe durablement, un pic de pollution aux particules fines survient. Ces dernières viennent notamment de la circulation automobile mais aussi de l’activité industrielle et résidentielle (chauffage). Ce samedi 11 février, la qualité de l’air s’en trouve dégradée dans de nombreuses régions. C’est dans l’est et le centre de la France que les taux de particules très fines (PM2.5) sont les plus élevés.
La situation ne s’améliorera pas dans les prochains jours. Avec le maintien des conditions très calmes et anticycloniques, l’air sera peu brassé et ces particules vont rester en suspension dans l’air que nous respirons. Ainsi, la qualité de l’air va rester dégradée dans de nombreuses régions jusqu’au cours de la semaine prochaine. Le nord, le centre et l’est de la France seront les plus affectés.
Pollution aux particules : danger pour la santé
Pour les organismes fragiles, ces concentrations élevées en particules fines peuvent devenir pénible, surtout en agglomération. Si vous avez la santé fragile (personnes âgées, enfants en bas âge, problèmes respiratoires), il est recommandé d’éviter de sortir durant l’après-midi (heures où les polluants sont les plus présents) et toute activité physique est à proscrire.
En cas de symptômes, consultez la pharmacie la plus proche ou rendez-vous chez votre médecin. Les symptômes se manifestent par une irritation des yeux, de la gorge et du nez, une arythmie, de la toux, des maux de gorge et de l’essoufflement et des crises d’asthme. À long terme, la pollution aux particules est responsable de dommage aux tissus pulmonaires et de maladies respiratoires. Elle peut favoriser les cancers, les crises cardiaques, les AVC et plus généralement une mort prématurée.