Les pollens en avance
Les températures sont particulièrement douces depuis la dernière décade du mois de janvier. Cette douceur anormale a entraîné un réveil précoce de la végétation et les pollens de plusieurs arbres se répandent déjà aux quatre coins de la France. C’est notamment le cas des pollens d’aulne et de noisetiers. S’ils sont généralement les premiers à apparaître, ils ne donnent généralement pas des crises allergiques si tôt dans la saison.
Avec un pic de douceur en cours en cette mi-février, il faudra se méfier des sorties prolongées en extérieur si vous êtes allergiques aux pollens. Ceux d’aulne et de noisetiers vont engendrer des risques allergiques élevés dans les prochains jours. Tout le sud et l’est de la France (jusqu’en Haute-Normandie) a été placé en niveau maximal par le RNSA. Les autres régions sont en risque moyen. Seul le Finistère est en risque faible. À noter que dans les départements méditerranéens, ce sont les cyprès qui sont les plus gênants.
Un pic attendu ce jeudi
Journée prévue comme la plus douce de cet hiver (jusqu’à 25°C au pied des Pyrénées), ce jeudi 15 février marquera le pic de concentration en pollens d’aulne sur une grande partie de la France. On attend des quantités très importantes, sauf sur la pointe bretonne, les Pyrénées, les Alpes et la Méditerranée. Ces pollens pourront engendrer des réactions allergiques notables.
L’arrivée d’un faible front pluvieux fera quelque peu baisser les concentrations en pollens d’aulne dans l’atmosphère durant la journée du vendredi 16 février. Cependant, celles-ci resteront suffisantes à générer des réactions allergiques dans de nombreuses régions et ce sera également le cas durant le week-end des 17 et 18 février. Les allergiques doivent donc redoubler de vigilance.
Si vous constatez une augmentation de vos symptômes allergiques, c’est peut-être le moment de reprendre votre traitement ou de programmer un rendez-vous chez votre allergologue.