Une première quinzaine instable
Comme on le constate sur la carte ci-dessus, l’écart à la normale des précipitations de la première quinzaine de septembre vire au bleu. En d’autres termes, il est tombé plus de pluie que la normale sur de nombreuses régions françaises. C’est le cas d’une bonne partie de la moitié nord mais aussi de nombreux secteurs du sud-est, bien que les cumuls sont hétérogènes en raison du caractère orageux des pluies. À l’inverse, le sud-ouest et la Corse ont été assez peu touchés par les vagues orageuses avec des cumuls parfois bien inférieurs à la normale.
Quelques cumuls élevés du 1er au 15 septembre :
- 148 mm à Montpellier (34)
- 112 mm à Nîmes-Courbessac (30)
- 109 mm à Boulogne-sur-Mer (62)
- 101 mm à Montélimar (26)
- 96 mm à Nancy-Ochey (54)
- 81 mm à Annecy (74)
- 80 mm à Rouen (76)
Quelques cumuls faibles du 1er au 15 septembre :
- 0,2 mm au Cap Corse (2B) & l’Île-Rousse (2B)
- 0,4 mm à Calvi (2B)
- 1,6 mm à Bastia (2B)
- 4,0 mm à Leucate (11) & Mont-de-Marsan (40)
- 4,2 mm à Tarbes (65) & Perpignan (66)
- 5,0 mm à Dax (40)
- 6,0 mm à Toulouse-Blagnac (31)
- 6,8 mm à Montauban (82)
Une sécheresse des sols toujours présente
Les multiples vagues orageuses des deux premières semaines de septembre ont permis d’atténuer quelque peu la sécheresse en surface. Malgré tout, les pluies orageuses ne sont pas les meilleures car leur caractère trop brutal fait ruisseler une partie non-négligeable de l’eau, qui ne s’infiltre pas dans le sol. Certains secteurs du centre de la France ou du Languedoc affichent toutefois des sols localement plus humides que la normale en cette mi-septembre.
On constate cependant que le sud-ouest de la France ainsi que la Corse conservent des taux d’humidité des sols excessivement bas. La situation reste inquiétante, d’autant que la fin de cette semaine et la semaine prochaine s’annoncent calmes & anticycloniques. D’ailleurs, l’important incendie de Saumos en Gironde témoigne des sols encore anormalement secs au sud-ouest. Il n’a été fixé que ce jeudi après avoir détruit 3.400 hectares de végétation en l’espace de trois jours.
Les perspectives de temps calme et frais font que la sécheresse n’est toujours pas derrière nous.